Je traverse le jardin des Tuilerie en décembre 2013. Je mesure l’absence et le poids des ans dans ce lieu que nous avons déserté. L’urgence d’écrire qui m’avait prise il y a alors un an a disparu. Le temps perdu est perdu à jamais. Aujourd’hui, je dois reprendre cette traversée au dedans de ma memoire. Les fantômes se sont tus, il me faut les réveiller car dans leur silence, je crois qu’ils me terrorisent encore.