Repartir de zéro

Grosse boule dans le ventre. Je n’ai pas écrit dans ce blog depuis tant de temps. Me croyiez vous mort, je veux dire, socialement mort? Bien sûr que non, vous pensez, et vous avez les photographies Instagram, et vous avez aussi mon activité Nedjma pour celles et ceux qui connaissent pour vous faire penser que non, Madjid n’est pas socialement mort.

Eh bien détrompez-vous. Je le suis. Je suis en pleine dépression post-décès, et celle-ci amplifie cet état plus profond de doute dont je vous ai déjà tant parlé. Tout, absolument tout m’invite à écrire, et c’est précisément pour cela que je n’écris pas, car il y en aurait, des choses à écrire, alors, et je me demande toujours si un blog est bien l’espace adéquat pour cela.

J’ai acheté deux cahiers Clairefontaine © pour cela, l’hiver dernier, mais j’ai perdu l’habitude d’écrire sur un cahier, ce sera difficile de s’y remettre. Ensuite, il y a le calme nécessaire à l’écriture, un calme qui me fascine et m’épouvante à la fois. Une maison silencieuse, c’est à la fois infiniment reposant et terriblement vide, c’est d’ailleurs pour cela que l’on peut écrire. L’écriture remplit l’espace, la voix intérieure résonne et donne vie au silence. J’aime beaucoup cela, mais dans mon état de doute, de mort sociale volontaire, c’est comme si une bataille féroce devait être menée, que j’en avais les armes mais qu’au fond je ne voulais pas la mener.

Longtemps, c’était un manque de confiance. Désormais, c’est une interrogation. Est-ce vraiment cela que je veux, mais au fait, qu’est-ce que je veux? 53 ans et un doute de gamin!

Alors je vais faire ce qui est le plus simple, simplement écrire, et je vais pour cela revenir sur mon passage par la France. Je veux dire, il y a déjà presqu’un mois. Je vous avoue, je n’en reviens pas que le temps soit passé si vite. Ce temps, je l’ai mis en boule, je l’ai mis dans un sac, j’ai mis le sac dans une boîte, j’ai mis la boîte dans une valise, j’ai fermé la valise, j’ai actionné le verrou, et j’ai rangé la valise dans le grenier d’une maison abandonnée. Cette boule dans le ventre, c’est mon entrée par effraction dans ce grenier, la valise est là, devant moi, et je sais parfaitement qu’une fois que j’aurai tout déballé, il y aura ce temps passé, et que maman sera là, devant moi, ou plutôt son corps sera là, le visage vaguement réparé pour être présentable et qu’à ce moment là je serai en train de fixer ce visage avec mon appareil photo. Figer le temps. C’est une expression étonnante quand on pense qu’en réalité le temps file à toute allure pour ne laisser que des souvenirs. Le temps, ce ne sont que des souvenirs.

Je suis donc parti aussi vite que j’ai pu le faire vers la France, sachant qu’il était trop tard mais ignorant de tout ce que je trouverais. J’ai trouvé le plus beau temps de printemps que je pouvais espérer, j’ai retrouvé mon frère le coeur allégé par une vie qu’il redémarrait depuis quelques mois et je suis sûr que pour maman cela aura été d’un grand réconfort de partir avec cet espoir. J’ai vu la nature refleurir après le grand endormissement de l’hiver et cela a été pour moi un peu comme une première fois car lors de chacun de mes voyages, toujours, c’était l’hiver. Là, la nature était belle et cela m’a fait plaisir que maman parte un jour de pleine lune alors que le printemps réveille la nature. Un 20 mars. Elle aimait tellement les fleurs.
L’enterrement s’est passé sous le ciel bleu et partout les arbres verdissaient. Rien n’a été triste en ces jours et ça a été certainement le plus beau cadeau qui pouvait lui être fait.

Je suis resté à l’hôtel à La Ferté-Bernard quelques jours, cela m’a permis de me promener dans la ville, d’y faire un peu de tourisme. L’un de mes plus beaux souvenirs, c’est d’être entré dans l’Église Saint-Julien, de m’y retrouver seul enveloppé de la musique de l’orgue sur lequel répétait un organiste. Les quelques fausses notes ici et là, les quelques reprises ajoutaient à cela quelque chose de réel, d’unique, une sorte d’instant suspendu, et puis le son réverbérait sous les voutes de cette église gothique, je me suis promené comme j’aime le faire dans les églises, me laissant absorber par cette énergie si particulière qu’on y ressent, et puis j’ai pensé à maman, à cette fin terrible dans la souffrance, à cette vie difficile qui avait été la sienne, je me suis trouvé stupide et égoïste, et j’ai fondu en larmes, et je me suis trouvé ridicule de pleurer, et j’ai réprimé mes larmes, et je me suis trouvé abominable de vouloir ne pas pleurer, et j’ai alors complètement explosé en larmes, et ce n’était pas la mort qui me faisait pleurer, mais l’existence de mes parents, et leur sacrifice pour que je puisse vivre ma vie, et j’ai trouvé tout cela absurde et magnifique à la fois, je pleurais de chagrin et de reconnaissance mêlés, maman me disait toujours, « si c’est ce que tu veux faire », et voilà, j’étais dans cette église le coeur débordant d’un amour que désormais je devrais garder pour moi ou plutôt, que désormais il me faudrait partager autour de moi.

Je suis resté dans Saint-Julien peut-être une demie heure, écoutant la musique, photographiant et marchant, apaisé, la tête désormais vidée, et je suis sorti, tranquille. J’ai photographié les alentours et j’ai trouvé une étude de notaire, et j’ai pensé que ce serait là que j’irais. C’est ce qui s’appelle s’en remettre à Allah.

À deux reprises, j’ai fait le chemin qui sépare La Ferté de Saint-Maixent à pieds. Une distance de 13 kilomètres qu’il m’a fallu, bien entendu, faire deux fois chaque fois. Cela reste également comme un de ces souvenirs inoubliables, je suis redevenu un peu l’enfant et l’adolescent que j’étais il y a une quarantaine d’années, quand je prenais le vélo et que j’allais à La Ferté ou ailleurs. Je pense avoir fait des distances de 15 à 20 kilomètres aux alentours, souvent deux fois par jour. J’apercevais les châteaux, il y avait des montées incroyables comme à Saint-Jean les Échelles, un coin qui mérite bien son nom, ça monte, ça monte, j’adorais regarder ces paysages et déjà je goûtais cette solitude au milieu de la nature, le vent, les arbres, le chant des oiseaux. Marcher 13 kilomètres, ça a été un peu me retrouver, donc, et puis me retrouver à marcher dans la nuit noire, une torche à la main, lassitude et amusement mêlés, ça reste quelque chose d’incroyable qui me remplit le coeur de joie, là, maintenant, alors que j’écris.

La boule s’allège.

En fait, je ne redoute rien à me remémorer ce séjour, au contraire. Il est rempli de joie. Plus tard, quand je penserai au départ de maman, aucune larme de viendra car en réalité, je n’ai aucun regret de la savoir partie: j’aurais aimé qu’elle parte plus tôt, pour éviter les douleurs, pour qu’elle évite de savoir qu’elle allait partir. Je rêvais pour elle d’un sommeil qui l’emmènerait tout doucement. Quelle douleur ça eut été, mais pour elle tout eut été plus doux.

Elle a été opérée trois fois en deux ans à cause de ce cancer dont je vous avais parlé, mais ce qui a été fatal, à mon avis, c’est cette chute qu’elle a fait l’été dernier. Elle s’est cassé la hanche, verticalement. Il lui a fallu garder le lit deux mois. Quand je l’ai vue cet hiver elle était terriblement affaiblie. Elle remarchait et gardait l’espoir d’aller mieux.

En janvier toutefois, elle a commencé à avoir des douleurs au dos, elle a aussi commencé à perdre l’appétit. On lui a fait faire un scan, mais elle a dit à mon frère qu’elle savait que c’était fini. Elle le sentait. Le scan a confirmé que le cancer désormais se généralisait. Elle a été hospitalisée au milieu du mois de février. Je revois ce sac que j’ai ramené de la société de pompes funèbres, ses pauvres petites affaires abandonnées, et cela me rend triste. Je ne voulais pas qu’elle meurt loin de chez elle, seule, dans un hôpital.

Mais c’est presque comme si elle s’était arrangée pour nous offrir des obsèques sous le soleil et au milieu des arbres en fleurs. Des obsèques qui lui ressembleraient. Maman n’a vécu que pour nous trois, papa, Malik, et moi. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne vivait plus pour elle.

Toutefois, et c’est aussi cela qui est joli, c’est que mon frère et moi nous sommes aperçus qu’elle avait une vie sociale, qu’elle avait des amis au village, qu’elle visitait des malades plus âgés, qu’elle était aimée et que son départ laissait un vide chez beaucoup d’anciens, et cela aussi, c’était elle. Je reste très troublé par les mots d’une dame qui m’attrape à la sortie de l’église et me demande si j’étais bien « le grand qui habitait au Japon », si je reviendrais au village, et qui me dit que ma mère m’aimait, et là je suis sans voix, mes mains dans les siennes, et c’est comme si elle me transmettait les derniers mots de maman…

Mon frère m’à envoyé une photographie d’elle alors que je marchais sur les routes en direction de chez elle, comme ça, sans explication. J’y ai vu une femme que je ne connaissais pas, elle souriait comme si ça avait été une blague de la prendre en photo, comme ça. Plus tard, il m’a expliqué que c’était une dame du village qui la lui avait envoyée.

En classant des papiers dans le désordre incroyable de la maison, j’ai trouvé l’espèce de photo scannée de son dossier médical, juste avant sa première opération. On voit assez mal, c’est horriblement pixelisé mais on y voit son sourire, j’y devine une sorte de confiance calme, peut-être ne sait elle pas encore qu’il s’agit d’un cancer. Elle a 83 ans, elle y est incroyablement belle encore, pour son âge. Petit bout de bonne femme… Les opérations l’ont amochée, et elle m’a offert une leçon de vie. Comme papa, elle a accepté son destin. Saurai-je accepter le miens?

La boule se fait plus légère, il n’y a plus de boule. Les souvenirs se démêlent comme une pelote que l’on déroule maintenant, mes souvenirs sont clairs. Encore un effort, et je vais retrouver ces impressions de petits garçon qui ont jailli dans ma mémoire dans les jours qui ont suivi cet email de Malik me disant que maman n’était pas bien.

Petit garçon. Dans la masse des papiers que je trie, voilà que surgissent des photographies. Et soudain elle y apparaît comme je la revois. Elle est brune, elle a un visage un peu rond au niveau du menton, un côté normande. Elle porte une jupe noire droite qui descend en dessous du genoux, elle a aux pieds des sortes de sabot à talon  épais mais affiné un peu de style fin des années 50, elle porte une veste droite simple et noire, elle a les cheveux tirés. Ce doit être une photo prise vers 1962 ou 1963. Si belle, d’une élégance simple, qui pourrait deviner qu’elle était femme de ménage? Elle se faisait ses vêtements.
Elle embarque sur un bateau mouche, on reconnaît les murs de bords de Seine et le ponton de l’embarcation, une femme avance d’un pas décidé derrière elle. Maman sourit, elle va regarder Paris comme une touriste, comme je l’ai fait une fois avec Joelle pour son anniversaire vers 1998, comme je l’ai fait avec Stéphane et Véronique un hiver vers 2003, comme je l’ai fait plusieurs fois finalement. Elle sourit, la vie est devant elle, elle a peut être à peine 30 ans, elle connait déjà papa, ils vont bientôt se marier. Elle rêve d’avoir 5 ou 6 enfants, un petit pavillon, une vie tranquille de femme au foyer avec son mari algérien. Elle est prête pour aller vivre en Algérie. Elle sourit, son bonheur à cet instant est visible, palpable.

Petit garçon. J’ai eu beau la voir lors de la mise en bière, cette image de la morte ne parvient pas à effacer le souvenir de cette femme qui me promène dans Paris durant mon enfance, et sur cette photo d’avant ma naissance, c’est bien elle que mes yeux ont fixé à tout jamais. Plus tard, c’est cette même femme que je vois se débattre dans une vie de chômage, de pauvreté et de maladie de mon père. Et j’ai réalisé il y a quelques jours que quand papa a été hospitalisé, que maman a passé des jours et des jours à aller le voir à l’hôpital puis à la maison de repos, elle avait l’âge que j’ai aujourd’hui. Le temps est d’une ironie… Le masque mortuaire n’est pas parvenu à effacer de mon esprit cette femme élégante qui cousait, qui arrangeait et tentait d’embellir les choses avant progressivement d’abandonner et de laisser tomber.

Il est peut être là, son ultime message. Peut-on, doit-on abandonner? Il n’y a qu’une chose qu’elle n’a jamais abandonné, et je vous en parlerai plus en détail un jour, c’est mon père bien sûr, et c’est mon frère et moi.

C’est peut être là que je peux retrouver le sens de l’écriture, l’ambition d’être reconnu dans ce que je fais car si j’abandonne pour moi, c’est un peu elle que j’abandonne. J’ai eu le nez dans ces montagnes de papiers durant des jours, et j’ai découvert l’intimité, les soucis mais aussi l’incroyable force de cette femme qui jusqu’au bout nous a portés tous les trois, nous a protégés, papa inclus, et je dis bien tous les trois, à bout de bras.

J’ai aimé ce séjour. J’ai aimé revoir mes oncles et tantes. Ma tante Virginie à qui soudain je n’en ai plus voulu des mots déplacés qu’elle avait pu avoir. J’avais fixé dans ma mémoire un oncle Roland raciste, et il l’était. J’ai retrouvé un vieil homme dont le visage portait les marques du destin, sa femme, ma tante Suzanne, gravement malade. Et je me suis remémoré ces mots de papa qui me demande de ne pas juger la famille de maman, et ils ont soudain pris tout leur sens. Mon cœur s’est réconcilié avec eux tous.

J’ai aimé revoir mes cousins, Daniel notamment, que j’adorais quand j’étais enfant, il y avait quelque chose de libre chez lui qui me fascinait, et puis ma cousine Christine. Une avalanche de souvenirs m’est revenue, et je crois que s’il y avait bien une marque de maman dans cette famille si divisée, c’est qu’elle cherchait à rester liée à tout le monde. La grande sœur.

J’ai quitté Saint-Maixent le cœur en paix.

Grandes marches sous le soleil, tout joyeux de goûter à ces paysages encore une fois, ou dans la nuit, une torche à la main et me sentant au moins aussi stupide qu’à 14 ans la fois où j’avais été verbalisé à La Ferté pour avoir grillé un feu à vélo, mais le cœur rempli du bonheur de contempler le ciel étoilé, et me reviennent ces nuits à contempler les étoiles lors de mes passages chez maman en été dans les années 90, et l’écho de ces moments que je goûtais, maman était là et sa présence était rassurante même quand nous nous accrochions sur tel ou tel truc.

Quand j’ai vu les images de Notre-Dame en feu, c’est à maman que j’ai pensé. Car si les français et les touristes du monde entier ont été sous le choc, nous, les parisiens, ce n’est pas un choc qui nous a saisis. Notre-Dame est un peu une autre maman. On ne la trouve pas belle avec son gros derrière avachi, on la trouve sévère quand on la regarde en face. On la trouve ridicule avec ces hordes de touristes qui font la queue durant des heures pour la visiter. Mais c’est précisément notre familiarité avec sa présence qui nous rend parfois si moqueur ou si indifférent. Car Notre-Dame est un peu une amie, une mère. Elle est là, et cette présence nous suffit, elle nous rassure. Et quand le feu s’est déclaré, dans notre cœur à tous il y a eu le regret d’avoir été si indifférents, de ne pas avoir goûté sa présence.

Le 30 mars, alors que je marchais pour rentrer à mon hôtel, j’ai eu envie d’une glace. La journée avait été parfaite. J’avais retrouvé Alain, Nicolas et Stéphane dans le 14ème, et ça avait été comme si le temps et la distance avaient été abolis. Maman aurait été heureuse que je profite de ses obsèques pour revoir les amis, tous ensemble. Elle aimait bien ça, rassembler les gens. C’est le souvenir que garde mon amie Frederique – elle est d’ailleurs venue aux obsèques.

Je vais donc chez Bertillon acheter une glace, et puis je traverse le pont qui relie Saint-Louis à La Cité, le square derrière Notre-Dame est sombre, et me voilà qui marche le long de la rue qui borde la cathédrale. Je ne la regarde pas, mais je me souviens bien avoir pensé que j’étais content de marcher à côté d’elle. C’est cela, notre familiarité de parisiens avec cette cathédrale.

Elle veille sur nous, et qu’importe si nous avons pris l’habitude de ne pas trop faire attention à elle. Cependant, en regardant ce matin dans Lightroom, j’ai découvert que je l’avais prise en photos de très nombreuses fois. Un parisien qui n’aime pas Notre-Dame, ça n’existe pas.

L’évocation par Emmanuel Macron d’un « geste architectural » m’a littéralement mis en colère. Non, je préférerais encore la conserver dans ses ruines, rides laissées par le temps, signe de notre affection pour sa fragilité de pierre et miroir de notre propre fragilité.

Alors que je regardais ces images de la cathédrale en feu, c’est à maman que j’ai pensé. Au temps qui est passé et qui laisse le petit garçon en moi définitivement orphelin et blessé, quelque part.

Voilà. Je suis resté 10 jours en France, et il s’agit bel et bien de 10 jours en France, dans le pays des gilets jaunes, des gares sans guichet fermées le week-end, dans le pays des paysages ravagés par les centres commerciaux qui vampirisent les centres villes, mais où subsistent des vallées superbes, des maisons, des églises qui vous invitent à y entrer, une trace du temps long qui vous repose quand le temps rapide vous avale.

J’ai aimé ce séjour et ce sera l’ultime cadeau que maman m’aura fait. Je suis revenu le cœur en paix. Une colère profonde m’habite et je vous en parlerai un jour quand cette histoire sera réglée, mais il s’agit désormais d’une colère froide qui ne nuira pas à mon quotidien. Pour le reste, je suis bien. Le ciel bleu, les étoiles, les amis qui sont venus me voir, mon frère désormais tourné vers sa nouvelle vie, des fleurs absolument partout, cet orgue à Saint-Julien, mes cafés à « Le Marais » (ça ne s’invente pas!), les nombreuses photos que j’ai prises, tout a été absolument parfait.

Doux. Coloré. Calme. Amusant. Tendre. Triste. Beau. Émouvant. Pacifique. Ensoleillé. Voilà ce qu’il me restera de mes adieux à maman, et je crois bien que là, Allah nous a fait bien bien joli cadeau.

La boule dans le ventre a disparu. Je suis heureux de vous retrouver. Et je suis heureux de pouvoir enfin regarder toutes ces photographies, ces vidéos. Il me tarde de vous les faire voir. Maman est désormais vivante dedans mon cœur.

Ce billet est désormais complété par ce billet, en photos et vidéo.


Commentaires

4 réponses à “Repartir de zéro”

  1. Heureux de te retrouver également. Tes mots sont une bénédiction pour moi, je suis dingue de ton écriture. Merci. ^^’

    1. Avatar de Madjid Ben Chikh
      Madjid Ben Chikh

      Merci beaucoup.

  2. Avatar de Angoy-Long Isa
    Angoy-Long Isa

    Comme toujours, beaucoup d’émotions et de partage dans ton écriture. Beaucoup de générosité. Merci Madjid

    1. Avatar de Madjid Ben Chikh
      Madjid Ben Chikh

      Merci beaucoup Isabelle. Lundi dernier, on a un peu parlé de toi avec Yûko.
      Bises.

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