Tokyo, Quartidi 4 Pluviose 217

Ce matin, j’ai envoye des CV et repondu a des annonces. Mon CV est tres bon, maintenant. Mais sur le site internet que j’ai l’habitude de consulter pour trouver des propositions d’emploi, je vois le nombre d’offres se reduire presque a vue d’oeil. Ca s’annonce pas tres bien… Angoisse ? Pas tant que ca. Le sentiment general est que je n’ai plus rien a perdre et que je suis pret a tout, je dis bien tout, pour trouver un travail. J’ai une idee qui commence a germer.
Vers 12h30, coup de fil de Jean Baptiste. Je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis longtemps. Nous nous sommes retrouves vers Kayabacho et avons passe l’apres-midi a echanger nos nouvelles, projets et autre. J’aime bien chez lui son debordement d’energie, son cote pas effraye par la marge, son caractere fonceur qui voit apres. Il ne cerebralise pas, il explore. Il compte partir quelques temps a Singapour avec sa femme, s’installer la-bas.
C’est marrant, ce point commun chez tous ceux qui passent par la case Japon : personne n’envisage la suite comme un retour en France…
Journee surchargee commence ce matin a 7 heures. Jun qui arrive tout a l’heure : je prepare un gratin de pates. Mercredi, j’avais fait un hachis Parmentier et gateau a la banane, ce soir, il n’y aura pas de dessert: pas eu le temps. Apres avoir quitte Jean Baptiste, j’ai fait quelques courses, et l’espace d’un instant je me suis senti un mercredi, avec une envie de flaner dans Tokyo en soiree. Je pouvais voir le sommet des tours de Tokyo et je me prenais a rever…
De Tokyo,
Suppaiku


Commentaires

2 réponses à “Tokyo, Quartidi 4 Pluviose 217”

  1. Sans vouloir te rassurer, le gel des embauches est réel ici aussi. Enfin presque, on admet des embauches pour remplacer des consultants / assistants extérieurs qui coutent cher. Attention, j'ai pas dit des intérimaires qui eux restent corvéable à merci. On veut de la valeur ajouté & les RH profitent de la crise pour faire leur marché.

  2. Sans vouloir te rassurer, le gel des embauches est réel ici aussi. Enfin presque, on admet des embauches pour remplacer des consultants / assistants extérieurs qui coutent cher. Attention, j'ai pas dit des intérimaires qui eux restent corvéable à merci. On veut de la valeur ajouté & les RH profitent de la crise pour faire leur marché.

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