Un samedi, fin aout, à Paris

Le week-end arrive trop vite, finalement… Heureusement, mes vacances tardent à arriver!

Acheté Le Monde hier soir, dernière édition vacances… Ecouté Les matins, sur France-Cultures, hier matin, même chose, Ali Badou a remercié son équipe et dès lundi il me faudra retrouver l’insupportable Nicolas de Moran, et sa bande de gauchistes des Grandes Ecoles. Fini la chronique décontractée d’Azouz Beggag… Pour une fois qu’on a un intellectuel qui a quelques chose à raconter. Ca m’amuse, d’ailleurs, d’écrire « intellectuel » pour Beggag. Ses chroniques sont si « légères », il s’exprime dans un language un peu ampoulé, vieux, littéraire, lui le gosse des bidonvilles de Villeurbanne. Qui pourrait croire que derrière le romancier, derrière ses récits simples, se cache un authentique sociologue, professeur et chercheur… Ambiguité des caractères minoritaires, de leur attitude à la perception de la société. Un arabe se croit ainsi toujours obligé de faire rire, être léger, de peur d’agresser. On apprend ça très tôt. L’homosexuel, se rendre présentable, la femme être sérieuse, ne pas s’emporter. Le mâle hétérosexuel français a bien de la chance, il est le un, l’unique, n’a donc pas à se situer, se définir : il est l’étalon (quel mot…). Toute légère affirmation d’une « sensibilité différente » de la part d’une femme, d’un enfant d’étrangers, d’un homosexuel est suspecte : communautaire, agressive, déplacée. On m’a ainsi rétorqué que personne ne m’avait demandé de parler de ma sexualité comme je disais que j’étais homo. Pourtant, certains parlaient sans s’en rendre compte de leur « normalité »…

Au revoir, Monsieur Beggag, et bonne rentrée.

Fini de lire le livre de Louis Frédéric, trouvé en soldes. C’est sympa, ça se lit facilement, j’ai pu ensuite reprendre Homojaponicus, chez Picquiier, une étude assez noire, peu représentative au 1er abord mais que la lecture d’un ouvrage traitant du Japon « normal » éclaire de manière intéressante. Après tout, Claude Gauvard n’a pas fait autre chose quand elle a étudié la marge (prostituées, criminels, etc), permettant ainsi de mieux cerner la société autours, la société « normale » en cours de constitution dans les mondes troublés des 14ème et 15ème siècle. L’étude de Muriel Jolivet a le mérite de mettre en évidence ce qui bouge, ce qui craque, ce en quoi le livre de Louis frédéric est déjà dépassé, comme lui l’observe parfois avec beaucoup d’honnèteté et de réalisme… déçu, mais aussi parfois content.

CHEMISTRY en fond sonore. Je sais, c’est de la soupe. Bref, c’est de la vraie musique, euh, fond sonore, de samedi matin. Cela me fait me souvenir que c’est le moment de passer l’aspirateur, par exemple.

Mon travail me fatigue, je suis lassé.

Je vais acheter aujourd’hui mon pass JR. Ce soir, je fais des Okonomiyaki chez Stéphane.

Bon, je vais rechercher mon camescope à Darty. L’aspi, c’est après.


Commentaires

2 réponses à “Un samedi, fin aout, à Paris”

  1. Avatar de Anonymous
    Anonymous

    Et en 2007, Muriel Jolivet a publié « Tokyo Memories »

  2. Avatar de Anonymous
    Anonymous

    Et en 2007, Muriel Jolivet a publié « Tokyo Memories »

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